Ouahigouya
Appartenant à la région du nord, est le chef-lieu de la province du Yatenga. Il s’agit actuellement de la plus grande ville de la région nord-ouest du Burkina Faso. Elle compte plus de 60000 habitants. Fondé par Naba Kango, Ouahigouya est très peu industrialisée. L’artisanat, plus précisément le travail du cuir et du coton, constitue une de ses principales activités. Les artisans tanneurs sont bien présents étant donné les nombreux troupeaux dans la région. Située sur la route menant au Mali, Ouahigouya est accessible par une voie bitumée depuis Ouagadougou.
Le siège exécutif de l’AZPF se trouve dans cette ville au secteur 10. L’Association y a développé de nombreuses activités :
– soutiens scolaires dans le secteur 13 ;
– parrainage d’enfants ;
– centre multifonctionnel (bureaux, garderie) au secteur 10 ;
– micro-crédits ;
– nouvelle bibliothèque (projection de films et conférences) ;
– sensibilisation contre la pratique de l’excision et les infections sexuellement transmissibles (SIDA).
Wabdigré
Le village de Wabdigré, appartenant au département de Tangaye, se situe à 30 kilomètres au nord-ouest de Ouahigouya. Ses habitants proviennent de Pella, localité située à l’ouest de Wabdigré. C’est lors d’une promenade dans la forêt qu’un chasseur a découvert le cadavre d’un éléphant en ce lieu. Il s’y installa et fonda le village de Wabdigré qui signifie en langue Mooré « le lieu où l’éléphant est mort ». Selon le recensement de la préfecture de Tangaye, 364 habitants vivent à Wabdigré. Ce sont des mossis uniquement. Les habitants sont de confession musulmane. Avant l’arrivée de l’Islam, l’Animisme dominait. Sur le plan de l’éducation, le village ne dispose pas d’école.
Les enfants de Wabdigré se rendent donc à l’école de Boundoukamba situé à environ 5 kilomètres. L’Association est très active dans cette localité. Les activités suivantes y sont pratiquées :
– soutiens scolaires ;
– cours d’alphabétisation ;
– parrainage d’enfants ;
– programme de fixation des jeunes (maraîchage, reboisement, élevage) ;
– sensibilisation contre la pratique de l’excision et les infections sexuellement transmissibles (SIDA) ;
– savonnerie ;
– moulin à grains ;
– four à pain ;
– centre nutritionnel communautaire ;
– santé mobile ;
– programme de sensibilisation à l’hygiène ;
– apiculture ;
– banque de céréales ;
– filature du coton.
Village de Ouattinoma
Le village de Ouattinoma se trouve à une distance de 5 kilomètres à l’est de Ouahigouya. Il compte environ 400 habitants principalement de confession musulmane. Le village est doté d’une école, financée par l’Association Beogo du Tessin et construite en 1997 par l’AZPF, qui accueille les enfants de Ouattinoma, Baobané, Bagayalogo et Baporé. Le village est desservi par une piste de latérite praticable toute l’année.
Plusieurs activités sont exercées par l’AZPF :
– école primaire, jardin scolaire et cantine scolaire ;
– programme d’éducation environnementale;
– cours d’alphabétisation ;
– parrainage d’enfants ;
– sensibilisation contre la pratique de l’excision et les infections sexuellement transmissibles (SIDA) ;
– programme de sensibilisation à l’hygiène ;
– micro-crédit aux femmes.
Village de Baobané
Le village de Baobané, situé à 7 kilomètres à l’est de Ouahigouya, est un quartier du village de Ouattinoma. Il fut fondé par Aboubacar OUEDRAOGO en 1950, basé à l’origine à Ouahigouya, dans le quartier bobossin. Le village de Noogo ayant besoin d’assistance dans sa chefferie fit appel à la famille OUEDRAOGO. Une fois la mission achevée, ils décidèrent de créer leur propre village et découvrirent sur le chemin du retour la zone de Baobané. Ces habitants vivent en parfaite harmonie. L’appellation Baobané veut dire « rechercher la paix ». Ils sont tous de la même famille : patronyme OUEDRAOGO signifiant « étalon ». Le quartier est dirigé par un « Kasma » qui veut dire « plus âgé ». Selon les archives du Projet Eau Environnement du Nord (PEEN), la population totale de Baobané est de 260 habitants. Elle se constitue essentiellement de moosés bobosés. Baobané dispose de trois concessions constituées par 22 ménages.
Auparavant animistes, les habitants du village sont actuellement tous de confession musulmane. Aucune voie bitumée ne dessert le village de Baobané. La piste de latérite vient d’être refaite. L’Association y mène de nombreuses activités :
– soutiens scolaires ;
– centre professionnel féminin (coton, teinture biologique, tissage) ;
– parrainage d’enfants ;
– sensibilisation contre la pratique de l’excision et les infections sexuellement transmissibles (SIDA) ;
– savonnerie ;
– moulin à grains ;
– séchage de fruits et de légumes ;
– centre nutritionnel communautaire ;
– santé mobile ;
– programme de sensibilisation à l’hygiène ;
– banque de céréales ;
– culture maraichère ;
– élevage de moutons ;
– micro-crédit aux jeunes.
Village de Bagayalogo
Le village de Bagayalogo se trouve à environ 10 kilomètres à l’est de Ouahigouya. Il est desservi par une piste de terre impraticable durant la saison des pluies. Sa population, estimée à environ 200 personnes, est presque entièrement de confession musulmane. L’Association est très active dans cette localité. Les activités suivantes y sont pratiquées :
– cours d’alphabétisation ;
– parrainage d’enfants ;
– programme de fixation des jeunes (maraîchage, reboisement, élevage) ;
– sensibilisation contre la pratique de l’excision et les infections sexuellement transmissibles (SIDA) ;
– moulin à grains ;
– centre nutritionnel communautaire ;
– santé mobile ;
– programme de sensibilisation à l’hygiène ;
– micro-crédit aux jeunes.
VILLAGE DE FOURMA
Situé entre cinq à sept kilomètres de la ville de Ouahigouya, le village de Fourma est administrativement dépendant de la commune de ladite ville. Fourma est situé à l’Ouest de Ouahigouya, côté gauche de la route nationale Ouahigouya-Bobo.
Le village de Fourma a été créé vers 1823, par un Mossi, relevant de la famille des autochtones. Sa population d’origine était estimée à mille-deux-cents (1200) personnes. Majoritairement, ses habitants sont agriculteurs et éleveurs. La culture maraichère et le commerce sont leurs activités économiques parallèles.
Présentement, l’agrandissement (les zones loties et non-loties) de la ville de Ouahigouya a envahi le village de Fourma, à telle enseigne que sa population a plus que doublé actuellement.